France, 2015.
Pour André, Jean-Paul ou Raymond, c’est avant tout une histoire de vieux copains.
C’est l’occasion d’échanger quelques bières, de laisser les femmes à la maison, de parler fort et de rire beaucoup.
Evidemment, ils jouent aussi aux quilles Saint Gall, puisque c’est le prétexte de leurs retrouvailles hebdomadaires.
Quand Jean-Paul réalise une figure imposée, les copains applaudissent en riant. Ils lèvent leur verre à l’exploit de Jean-Paul ; d’habitude, il est mauvais lanceur, le bougre.
Ils trinquent à sa santé, à la santé des copains, à la santé de ceux qui ne peuvent plus jouer à cause d’une hernie discale ou d’une épouse autoritaire ; santé également à la mémoire de ceux qui sont partis trop tôt.
André, Jean-Paul ou Raymond parlent des prochaines compétitions, des stratégies, des scores à atteindre pour gagner contre les autres équipes.
Puis, grignotant quelques bretzels secs et des cacahuètes, ils se souviennent que l’important n’est pas de gagner : les quilles Saint Gall, c’est avant tout une histoire de vieux copains.