Galeries

France, 2016.

Ce n’est plus vraiment l’été et pas encore l’hiver. Ce sont ces quelques jours de transition que les saisonniers, touristes et autres humains ont choisi pour déserter les stations d’altitudes.
On a le sentiment que quelqu’un a appuyé sur pause, tout en laissant la nature se mouvoir.
Les ruisseaux continuent de couler, les nuages de voyager ou encore la luminosité de changer. Seuls quelques ouvriers demeurent, sans doute chargés de réparer deux ou trois bricoles, avant le retour de la civilisation.
Cette ambiance où le temps s’est arrêté est éphémère : les moteurs des touristes grondent déjà au fond de la vallée.